Découvrez les skis paraboliques
La différence entre un ski traditionnel et un ski parabolique est sa forme. Le parabolique est large en spatule et au talon, étroit au patin, alors que le ski traditionnel est droit. La forme incurvée, fait, que mis sur les carres, les skis décrivent automatiquement une courbe. Ce rayon de courbure peu s’étalonner de 11 à 30 mètres selon la ligne de côte des skis. En utilisant des skis extrêmement courts, le rayon de courbe peut se réduire à quelques mètres.
Avant tout, il faut savoir qu’un ski doit être adapté au niveau technique du skieur. Si la taille de guêpe est trop prononcée cela peut être handicapant pour un skieur débutant, habitué à skier en dérapage ; ce type de ski ayant tendance à s’inscrire dans la courbe sans déraper. Par contre, pour un très bon skieur, cela lui donnera un énorme plaisir de conduite et une plus grande maîtrise du pivotement des skis.
Une ligne de côte plus modérée permettra au skieur débutant, de déclencher des conduites dérapées.
Pour le skieur confirmé, cherchant à exploiter au maximum les performances d’un ski parabolique, il faut suivre quelques règles de conduite, qui diffèrent de celle communément admises, pour le ski traditionnel.
Comment ça marche ?
En premier lieu, skier avec un écart naturel des pieds. Cela facilite la prise d’appui simultanée sur les deux pieds, plutôt que de privilégier l’appui uniquement sur le ski extérieur. Garder les bras en avant du corps.
Pour amorcer un virage, éviter le mouvement vertical (flexion/extension). Rechercher plutôt l’avalement (repli des jambes sous le buste). L’énergie engendrée lors de la prise des carres sur les deux pieds sera restituée lors du changement de carres (réaction d’appui). Les jambes reviendront naturellement sous le haut du corps (retour d’angulation). Le changement de carre doit s’effectuer de façon rapide mais progressive (sans brusquerie) en anticipant par un glissement du buste vers l’avant et vers l’aval.
Après avoir amorcé le virage, en position d’avancée. Garder le buste légèrement fléchi, appliquer une flexion progressive sur les jambes durant tout le virage de façon à faciliter la prise de carre. En sortie de virage, les pieds doivent retrouver un centrage « pieds-buste » ; de façon à favoriser un bon appui sur les carres.
En conclusion, pour pratiquer le ski actuel, une faible prise de carres suffit à produire un effet. Les skis modernes ont donc une grande facilité à décrire des trajectoires courbes.
Cependant, ce ski, laissera facilement ressentir un flottement, à vitesse élevée en trace directe ; si la position adoptée, n’est pas idéale. Le glissement optimal est obtenu par le maintien de la position intermédiaire.